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Chapitre IX
LA STRUCTURE ALTERNATIVE
COMPLEXE (SAC)
1.
Introduction
1a) Définition
Un ensemble de données comportant à son premier niveau de subdivision plusieurs sous ensembles non exclusifs de Structure Alternative Simple est dit de Structure Alternative Complexe.
Par convention les notation 0 ou 1 fois pour les sous ensembles seront réunies par le signe + pour signifier la non exclusivité des sous ensembles
Exemple
Données d’Entrée d’un PGM concernant un stock de matières premières dans une entreprise.
2 Fichier physiques
- Fichiers ancien stock AS (0 ou 1 fois par produit)
- Fichier mouvement MVT (0 ou 1 fois par produit)
triés sur le N° de Produit
AS (0,1)
E { EDC 1 Produit +
(p) MVT (0,1)
1b) Dans l’exemple précédent nous aurons 3 actions possibles.
+ Duplication si pas MVT = A1
+ Création si pas AS = A2
+ Modification si AS et MVT = A3
1b1) Approche par les fonctions
Pour A1 tester le fichier MVT
A1 = PASMVT
Pour A2 tester le fichier AS
A2 = PASAS
Pour A3 tester AS et MVR
A3 = AS * MVT
Pour A3 nous avons un test complexe.
Pour l‘éviter au début un indicateur est positionné à 0, à chaque fois que MVT ou AS sont testé, 1 est ajouté à l’indicateur, dans le dernier test il suffit de tester la valeur de l’indic à 2.
1b2) Approche par les données
MVT AS A1 A2 A3
0 0
0 1 X
1 0 X
1 1 X
Les conditions sont importantes
Recenser tous les cas possibles en partant de la table de vérité, sous forme d’arborescence totale.
Remarque
Le premier test effectué portera sur la présence MVT.
En faisant ce choix le test sur
MVT est appelé PIVOT de
l’arborescence.
AS
aurait pu être pris comme pivot.
STATIQUE dans le PGM lui même le nombre de test est le même (AS
ou MVT comme pivot)
DYNAMIQUE
lié au contenu des fichiers (en nombre
d’enregistrements)
Exemple
Si
les produits sur AS représentent 55% des produits traités et ceux de MVT 45%
En
prenant MVT comme pivot
100
tests au pivot
45
produits AS sera testé
En
prenant AS comme pivot
100
tests au pivot
55
fois seront testé sur MVT
155
tests en tout
dans
ce ca dynamiquement MVT comme pivot est préférable.
1c)
Loi N° 3 de Structuration du PGM
A
toute structure Alternative Complexe des données à l’entrée correspond 1 table
de vérité dont l’exploitation permet la structuration du programme.
Les
sorties obéissent à trois règles
Règle
N°1
Lorsqu’un
sous ensemble de données à la sortie peut résulter de plusieurs actions, on
doit compléter le tableau descriptif des données à la sortie en listant entre
crochets, à côté de chaque résultat, les différentes actions à partir
desquelles il peut être obtenu. Ces actions figurent, le cas échéant, dans les
tables de vérité.
Règle
N°2
Lorsque
la même donnée de sortie a plusieurs actions de traitements pour origine, on
considère dans un premier temps, qu’il y a autant de données de sortie que
d’origines. Dans un second temps, on regroupe les données de sortie communes à
plusieurs traitements lorsque les simplifications par l’algèbre de Boole le permettent.
Règle
N°3
La description de l’ensemble S barre des données traitées pour lesquelles il n’y a pas de sorties à commander lors du déroulement du PGM doit toujours être effectué.
Les
interdictions de sortie constituent des actions qui figurent dans les tables de
vérité au même titre que les actions de sortie ou de préparation des sorties.
Par
approche par les données l’arborescence hiérarchise les tests.
Remarque
Dans
la plupart des cas l’arborescence est la meilleure solution dynamiquement
parlant et toujours la meilleur statiquement parlant..
1d)
Etablissement d’une table de vérité.
-
Indiquer sur le FLS, si nécessaire, les actions (traitements) à l’origine des
sorties.
-
Vérifier que les occurrences sont les mêmes choses dans le FLE et le FLS. Si ce
n’est pas le cas, indiquer les conditions de rejets, ce qui correspond à une
traitement particulier.
-
Rechercher dans le FLE les conditions à tester.
-
Préciser le référentiel.
-
Retrouver ce référentiel dans le FLS.
-
Noter dans la table des actions alternatives origines des résultats de ce
référentiel et dépendant directement des conditions.
-Etablir
la table de vérité.
-
Au niveau de chaque action faire apparaître les ensembles vides de données.
1e)
Etude d’une table de vérité.
But:
obtenir des solutions optimisées du point de vue des tests à effectuer (temps
d’exécution du PGM).
+ Actions disjointes ou incluses
+ Actions en intersection
+ Ca général
2.
Cas des
actions disjointes ou incluses
2a)
Règle
Lorsque
le sous ensembles de données sur lesquels portent les actions sont disjoints ou
inclus, la structure optimisée du PGM est une arborescence.
Quand
après simplification, l’expression Booléenne d’une action se présente comme la
réunion de n sous ensemble, cette action doit être considérée comme n actions
indépendantes pour la construction du PGM.
Remarque
Dans
la pratique les n actions identiques et indépendantes sont remplacées par
l’appel à une sous programme.
2b)
Recherche de points d’optimisation
Selon
la variable choisie comme pivot (point) les arborescences pourront être
différentes.
Règle
Lorsque
la simplification des expressions Booléennes est effectuée, les variables sont
ordonnées et celle qui apparaît le plus fréquemment est choisie comme pivot.
3.
Actions en
intersections. Alternatives consécutives
Règle
Lorsque
les sous ensembles de données d’une table de vérité sont en intersection, la
structure optimisée du PGM est une structure en Alternatives Consécutives.
Remarque
Tout
ensemble doit être en intersection avec les autres.
Quand
on a n variables et qu’il y a 2n ou 2n – 1 fonctions
l’arborescence donne 3 tests statiques et 2 dynamiques, l’alternative
consécutive donne 4 tests statiques et 4 dynamiques.
Remarque
Les
appels à des sous programmes pratiques avec l’arborescence sont inutiles avec
l’alternative consécutive.
L’arborescence
à toujours son intérêt quant aux tests dynamiques.
4.
Solutions
combinées
4a)
Définition
On
appelle solutions combinées, celles qui consistent à bâtir le PGM à partir de
la table de vérité en partie en arborescence et en partie en alternative
complexe ou consécutive (le nombre de solutions
est pratiquement illimité).
4b)
Règle
Une
solution combinée doit être recherchée chaque fois que l’étude d’une table de
vérité fait apparaître des sous ensembles de données disjoints ou inclus et d’autres
non.
De
manière générale on va trouver 2 catégories de solutions combinées.
-
Celles dont le plus haut niveau est constitué par une alternative complexe,
auquel cas aucune des variables Booléennes n’est présente dans toutes les
expressions.
-
Celles dont le plus haut niveau est constitué par la racine d’une arborescence,
auquel cas au moins une des variables est présente dans toutes les
expressions Booléennes.
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